Autor institucional : | Cahiers des Amériques Latines - Sorbonne Nouvelle (IHEAL) |
Autor/Autores: | Cecilia Anigstein |
Fecha de publicación: | Mayo 2019 |
Alcance geográfico: | Nacional |
Publicado en: | Francia |
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Resumen: | Entre 2004 et 2012, la CGT en Argentine est restée unie et a établi une articulation organique avec les gouvernements kirchnéristes. Cette période a été marquée par la récupération du pouvoir de négociation « économico-corporatif » du mouvement syndical et par sa recomposition comme acteur socio-politique. Cet article analyse la complexe relation entre syndicats et pouvoir en Argentine, au prisme du rôle joué par la CGT, l’organe syndical le plus dynamique du pays. Nous avons distingué trois étapes dans ce processus et étudié : 1) les conditions qui ont rendu possible qui ont rendu possible la coopération entre le gouvernement péroniste et les syndicats à partir de 2003 ; 2) le conflit entre le pouvoir exécutif et les producteurs agro-industriels en 2008 qui a provoqué une intense polarisation sociale, fragilisé le gouvernement, renforcé les syndicats et questionné la logique national-populaire, et enfin ; 3) l’ouverture d’un champ de tensions et la dégradation des relations entre la CGT et le gouvernement à partir de 2012. |